DaFoo est l'acronyme de Dictionnaire de l'Académie Française pour OpenOffice.org. Son objectif est de fournir la définition officielle d'un mot issu du dictionnaire de cette institution.
Cet outil est prêt et le dictionnaire comporte 33.000 définitions (jusqu'au mot Mappemonde). Je comptais fournir le moteur d'interrogation et d'affichage en LGPL (macro OOoBasic). Restaient les droits sur le contenu lui-même.
Respectueux de la notion de licence, j'ai donc contacté l'Académie. Dans mon esprit au départ ce n'était que par pure correction et politesse. Mais voilà, après 6 mois de correspondance, j'ai essuyé un refus... Je n'ai donc pas le droit de fournir DaFoo !
Comme cela a déjà été dit, le but de cet outil et de fournir la définition "officielle" d'un mot d'après le Dictionnaire de L'Académie Française. Pour cela, il suffit de selectionner un mot comme 'livre', de cliquer sur l'icône et le résultat s'affiche dans un document html.
L'avantage de rester dans OpenOffice.org pour afficher la définition est que le processus est récursif c'est-à-dire qu'à partir d'un des mots de la définition, on peut réinterroger le dictionnaire. Si le mot n'est pas trouvé, l'algorithme encadre la réponse par les quelques définitions précédentes et suivantes.
Je précise tout d'abord que mes démarches étaient officielles, mandaté en tant que représentant du projet francophone d'OpenOffice.org.
En collaboration avec Frederic Labbe qui était beta-testeur, mise au point de DafOOo.
Voici la réponse que je reçus de l'Académie Française :
Monsieur,
J'ai le regret de devoir vous informer qu'après s'être concertés, l'ATILF et l'Académie se sont arrétées au principe de ne pas autoriser la reprise de toute ou partie du travail effectué sur la neuvième édition du Dictionnaire de l'Académie française (nomenclature, définitions, balisage...) dans un projet, si intéressant et désintéressé fût-il, dont elles n'auraient pas le contrôle.
En revanche, ainsi que je vous l'avais indiqué, les listes établies par la Commission générale de terminologie et de néologie sont libres de tous droits.
Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.
Triste épilogue...
Je remercie malgrès tout, tous les intervenants qui m'ont aidés et soutenus dans mes démarches.
Ma démarche n'était pas de spolier le travail de l'Académie. Tous mes courriers allaient dans le sens de l'ouverture afin de trouver une solution.
La position de l'Académie est incompréhensible puisqu'elle va à l'encontre d'une de ses missions premières à savoir la pratique correcte du français : http://www.academie-francaise.fr/role/index.html.
De plus, tout ce travail est publié au journal officiel, ce qui indique donc qu'il appartient à l'État et ainsi aux citoyens... mais bon, a priori non... : http://www.academie-francaise.fr/role/dico.html (voir la section concernant la neuvième édition).